Ecopélé 30-40 ans
3 août - 11 août
Sur le chemin de Saint François d’Assise, entre le Beaujolais et les Dombes
du samedi 3 (soir) au dimanche 11 (midi) août 2024
Pour les 30-40 ans
Contact : ecopelerinage(@)gmail.com
Nous continuons le chemin de Saint François d’Assise en traversant le Beaujolais jusqu’au Dombes, en passant par le sanctuaire d’Ars. Le chemin (en cours d’élaboration) serait le suivant :
Mâcon/Crêches sur Saône – >Beaujolais -> Ars -> Villars les Dombes
Le fil rouge de nos réflexions et de nos partages est les « Eco-béatitudes », promulguées par l’Enseignement Catholique de Lyon.
Au programme : 15 à 20 km de marche par jour, en équipe, en portant ses affaires, sauf les tentes ; des temps de services en équipe, de la bonne humeur et une vie simple dans l’accueil et l’émerveillement de la Création ; nuit sous tentes individuelles dans des campings ou des gîtes.
Des temps de prière et de partage nous permettront de relire ce que nous avons vécu dans la journée et de remercier Dieu de la beauté de sa création et de ses bontés.
Informations pratiques :
– démarrage le 3 août en fin d’après-midi à Crêches sur Saône (gare TER) ; fin le 11 août vers midi à Villars-les-Dombes (gare TER)
– marche en équipe de niveau pendant la journée, nuit dans des campings (principalement). Merci de prévoir une tente individuelle ou de nous prévenir si vous n’en avez pas.
– Mail : ecopelerinage « à » gmail.com
Pour s’inscrire en ligne :
https://forms.gle/eNsnkg2npqef4rEV9
– Prix : 230 euros
Témoignages :
En partant pour l’écopélé, j’ai laissé derrière moi mon « sac du quotidien » rempli notamment de problématiques liées au travail, à la gestion quotidienne et d’infos tournant en boucle autour du Covid. Je l’ai troqué pour un sac de randonneur sur le chemin de Saint Jacques, mon téléphone portable sagement rangé dans une pochette.
Je ressentais le besoin de marcher, surtout après la période si particulière du confinement. Et l’éco-pélé, c’est d’abord ça : un pied devant l’autre et recommencer ! Mais c’est surtout marcher ensemble, dans une ambiance détendue, fraternelle et bienveillante, où l’on fait attention les uns aux autres.
J’ai découvert que la marche simplifie les choses : pas de « prise de tête » pour savoir comment s’habiller pour la réunion du lendemain, ce sera short/t-shirt/chaussures de rando, comme aujourd’hui !
Mais surtout, le rythme de la marche nous donne le temps de laisser remonter à la surface tout ce qui est enfoui au fond de notre cœur, avec l’aide des temps de prière, de partage ainsi que des lectures guidées de passages de l’Evangile. De retour à Paris, j’ai repris mon « sac du quotidien », mais avec le Seigneur. Et quand je m’aventure à marcher sur l’eau, Il est là, à mes côtés. Véronique
Ce que je retiens et qui me portent encore aujourd’hui, sont des petites attitudes assez simples, dont je retire une grande joie.
Tout d’abord, la connexion à la nature, pour moi, est une aide efficace à la contemplation, à la rencontre et peut être ensuite à la communion avec Dieu.
Deuxièmement, l’ouverture à l’altérité et la réciprocité m’ont beaucoup enrichi intérieurement, à travers des témoignages, mais aussi des attentions, des paroles ou un sourire, tout simplement.
L’enseignement pour moi de ce pèlerinage, qui risque de sembler évident à beaucoup, est que pour bien « marcher dans la Vie », il est nécessaire de ne pas marcher toujours seul.
Pour finir et boucler avec le début de ce témoignage, mes inquiétudes avant le pèlerinage, alimentées par des pensées trompeuses, se sont révélées fortement inadaptées et décalées par rapport à ce que j’ai vécu tout au long de cette belle aventure itinérante.
Apprendre à faire confiance !
C’est ainsi que Saint Ignace nous dit : « L’anxiété et l’inquiétude de l’esprit ne plaisent point à Dieu. Le Seigneur veut que nos limites et nos faiblesses prennent appui en sa force et en sa toute-puissance ; il veut nous voir croire que sa bonté peut suppléer l’imperfection de nos moyens. » Julien